Site en construction :
La formation Sentinelles vous permettra de :
Toute personne majeure, en activité ou non, volontaire et sensible à la souffrance de l'autre, en contact avec le monde agricole et susceptible de repérer des personnes isolées, peut s’engager pour devenir Sentinelle. En intégrant le réseau Sentinelles, vous bénéficierez aussi d’un accompagnement et d’un soutien qui se prolongeront après la formation au travers de l’animation du réseau des Sentinelles.
L'objectif du réseau Sentinelles : ALLEZ VERS pour détecter au plus tôt les situations de mal-être.
L'implication de tous, professionnels du monde agricole, élus, retraités... est essentielle, nous comptons sur vous !
A noter : l’engagement au sein du réseau des sentinelles est une démarche volontaire et personnelle, et s’exerce librement dans le cadre de sa vie personnelle et professionnelle. Aucun recensement nominatif ne sera diffusé en dehors de la MSA et aucune responsabilité ne saurait être recherchée dans l’exercice de cette mission.
Vous souhaitez vous inscrire ou avoir plus d'informations, contactez Virginie MORLÉ au 03.25.43.54.56 ou par mail à morle.virginie(at)msa10-52.msa.fr
Pour vous inscrire (Nom, prénom, organisme et fonction, adresse, numéro de téléphone et mail) et permettre ainsi de poursuivre le maillage territorial que nous sommes en train de créer. N’hésitez pas non plus à relayer cette information au sein de votre entreprise ou de votre entourage.
- Session 1 : 28 janvier et 5 février 2025 à Troyes
- Autres sessions possibles : prendre contact avec le service formation
Renseignements auprès du service formation de la Chambre d’agriculture :
Christelle MERAT - 06 29 48 74 48
30 janvier à Troyes
Cette formation permet de découvrir comment la biodiversité et les auxiliaires de culture peuvent transformer l’exploitation en apprenant à comprendre la biodiversité et son rôle crucial en agriculture, à identifier les auxiliaires de culture et leurs besoins et en concevant des aménagements adaptés (haies, bandes fleuries) pour favoriser la biodiversité et la gestion des ravageurs.
Grâce à des conseils pratiques, des jeux interactifs et une observation sur le terrain les participants auront les clés en main pour faciliter l’intégration de la biodiversité dans son quotidien agricole.
21 janvier (8h45 - 13h) à la mairie de Chateauvillain (52)
23 janvier (8h45 - 13h) à Voué (10)
un projet pour son exploitation constituant une solution idéale pour allier production agricole et énergie renouvelable. Grâce à cette formation, les participants maîtriseront tous les aspects de cette technologie et auront en main les clés pour mettre en place ce projet avec succès sur leur exploitation.
31 janvier à Troyes (10)
Cet agenda vous offre adaptée à votre métier, votre quotidien avec
des formations hybrides - Alliant le meilleur du distanciel et du présentiel, nos formations s'adaptent à votre rythme et à vos contraintes. Bénéficiez d'un apprentissage interactif et personnalisé, où que vous soyez.
des formations terrain - Plongez au cœur de situations réelles grâce à nos formations sur le terrain. Mettez en pratique vos connaissances et acquérez de nouvelles compétences dans un environnement professionnel authentique.
un accompagnement individualisé - Nos experts sont à votre écoute pour vous accompagner tout au long de votre parcours de formation. Bénéficiez de conseils personnalisés et d'un suivi régulier pour atteindre vos objectifs.
Notre catalogue propose une large gamme de formations dans différents domaines. Que vous soyez débutant ou confirmé, vous trouverez forcément la formation qui vous convient.
Prêt à vous lancer ?
Consultez dès maintenant notre catalogue de formations en ligne sur notre site internet :https://aube-haute-marne.chambres-agriculture.fr/
Notre catalogue propose une large gamme de formations dans différents domaines. Par exemple pour ce 1er trimestre 2025, le service formation vous propose une programmation en lien avec vos attentes, l'actualité... :
Que vous soyez débutant ou confirmé, vous trouverez forcément la formation qui vous convient.
Consultez dès maintenant l'ensemble de nos formations en ligne sur notre site internet
>> https://aube-haute-marne.chambres-agriculture.fr/
Aube
Christelle MERAT
Assistante Territoriale, Comptable des Groupes de Développement
Haute-Marne
Corinne DELACROIX
Le RDI, Répertoire Départ Installation, est une plateforme regroupant des agriculteurs cédants, des repreneurs potentiels ou associés dans l’objectif de les mettre en relation. Un outil mis à jour régulièrement et à consulter régulièrement pour ceux qui sont en recherche d’un repreneur ou d’un associé.
Cet outil en ligne, animé par les Chambres d’agriculture met en relation cédant/repreneur grâce à la diffusion des offres d’exploitation à la recherche de candidats pour la reprise de l’exploitation ou pour la recherche d’un nouvel associé.
Dans chaque département, des conseillers de la Chambre d’agriculture sont présents pour appuyer les exploitants à la rédaction et la diffusion de leur annonce d’exploitation à céder, pour aider à trouver un repreneur/un associé.
Avec le conseiller, il est identifié le type d’appui recherché :
A ce jour, 10 exploitations en Haute-Marne et 9 dans l'Aube recherchent actuellement un repreneur ou un associé.
Consulter régulièrement ce site : www.repertoireinstallation.com permet d’avoir connaissance du marché et la possibilité d’échanger avec un conseiller sur son projet.
Avec le vieillissement de la population et l'allongement de l'espérance de vie, le nombre de retraités augmente, tandis que le nombre de cotisants diminue. Cette situation a conduit le gouvernement à envisager des modifications pour garantir la pérennité du système.
Les exploitants agricoles, souvent perçus comme des travailleurs à part en raison de la nature de leur activité, sont particulièrement touchés par cette réforme. Voici quelques points clés concernant leur situation.
Les modifications principales, identiques à tous les secteurs, sont le report progressif de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, pour les assurés nés à partir du 1er septembre 1961 ; ainsi que l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation pour atteindre 43 ans (172 trimestres) d’ici à 2028.
Le dispositif « retraite anticipée pour carrière longue » existe toujours. Un départ est possible à 58 ans pour ceux qui ont démarré avant 16 ans, à partir de 60 ans pour ceux qui ont travaillé entre 16 et 18 ans, à partir de 62 ans pour ceux qui ont commencé entre 18 et 20 ans, et à partir de 63 ans pour ceux qui ont travaillé entre 20 et 21 ans.
Une des modifications importante et attendue qui rentrera en vigueur en 2028 est le calcul de la retraite des exploitants sur les 25 meilleures années de leur carrière et non sur la totalité de celle-ci. L'objectif étant donc de négliger les années où les agriculteurs ont été confrontés à une baisse de leurs revenus, notamment en raison des calamités agricoles.
A noter que plusieurs réformes ont déjà été adoptées pour tenter d'améliorer les retraites des agriculteurs. La loi Chassaigne en 2020 et 2021 visaient à porter le minimum de pension des retraites des chefs d'exploitation à 85 % du SMIC et à revaloriser la retraite des conjoints collaborateurs et des aidants familiaux.
La réforme des retraites de 2023 représente un tournant pour de nombreux secteurs, y compris l'agriculture. Les exploitants agricoles devront s'adapter à ces nouvelles règles tout en continuant à défendre leurs intérêts spécifiques.
Étant donné tout ce qui vient d'être mentionné, il est essentiel de prévoir et de se préparer pour sa retraite. Il est essentiel de commencer par établir son âge de départ. Il est possible de contacter l’agent d’accueil de la MSA dès l'âge de 55 ans et de corriger sa carrière en ligne (MSA.fr).
Chambre d’agriculture de l’Aube - MSA LORRAINE
L’objectif du PIT est d’accueillir tous les exploitants s’interrogeant sur la transmission de leur exploitation.
Lors de ce rendez-vous individuel et gratuit, le futur cédant recevra les informations sur les différentes étapes de la préparation de la transmission, en particulier les écueils à éviter. Il sera orienté vers les structures partenaires les plus à même de l’accompagner en fonction de ses besoins. Il sera également informé des différents dispositifs d’accompagnement et d’aide à la transmission dont il pourra bénéficier en fonction de son projet.
Trop souvent perçu comme destiné uniquement aux situations critiques, REAGIR est un dispositif ouvert à tous les exploitants souhaitant prendre du recul et accéder à des outils adaptés à leurs besoins. Dans un contexte agricole en constante évolution, REAGIR constitue une solution pour se poser, mobiliser les aides disponibles et retrouver de la visibilité. Avec le soutien financier de la Région Grand Est, ce dispositif permet à chacun de bénéficier d'un accompagnement personnalisé.
Des outils concrets et accessibles
Le dispositif propose un parcours sur mesure avec les outils suivants :
>> Diagnostic d’exploitation : 100 % pris en charge
Ce diagnostic permet une analyse globale de la situation de l’exploitation offrant une base solide pour envisager de nouvelles perspectives. Selon les besoins de l’exploitant, un suivi est proposé pour la mise en œuvre des actions. De plus, grâce à un partenariat avec la MSA, l’accompagnement peut inclure des soutiens destinés à l’entreprise ainsi qu’à la famille.
>> Audit stratégique : une aide de 1 500 € apportée par l’État
Cet audit aide à mesurer l’impact des changements envisagés sur l’exploitation et à préparer leur mise en œuvre. L’audit inclut un appui stratégique, des interventions de spécialistes et une étude économique complète pour éclairer les décisions et favoriser l’obtention de financements.
« Rassurez-vous, REAGIR est là pour vous accompagner »
Les exploitants confrontés à des difficultés ponctuelles ou complexes provoquant un mal être, REAGIR offre un cadre d’écoute et de confidentialité, des outils concrets pour retrouver confiance et stabilité. Intégrer ce dispositif, c’est faire le choix de ne pas rester seul et de bénéficier d’un accompagnement compétent et adapté.
En 2024, 43 agriculteurs haut-marnais et aubois ont bénéficié d’un soutien exceptionnel de 5 000 € accordé par la Région Grand Est dans le cadre de leur démarche REAGIR. Ces aides, associées à l’accompagnement proposé, ont permis à ces exploitants de faire évoluer leur situation et de repartir sur des bases solides.
En Haute-Marne, l’agriculture est la première activité économique, et le modèle de polyculture-élevage constitue un atout économique et écologique majeur. Pourtant, ce système est fragilisé :
La Chambre d’agriculture a donc initié OSER Polyculture Élevage (Opportunités et Stratégies pour des Exploitations plus Résilientes), en partenariat avec le Conseil Régional du Grand Est et le Conseil Départemental de la Haute-Marne.
Nous contacter
Margaux KENENS
Conseillère ovins viande et boivins viande
En février 2024, une conseillère EDE me proposait un rendez-vous pour faire un diagnostic de mon exploitation. A cette époque j'avais l'idée de faire de nouveaux bâtiments (pour le stockage fourrage, pour les vaches allaitantes). Cet entretien m'a permis de débloquer cette idée, voire d'aller plus loin !
Mon fils va s'installer dans 4-5 ans et la réalisation de ce projet doit lui permettre d'arriver et de travailler sur l'exploitation dans de bonnes conditions. Suite à la rencontre de février, la conseillère m'a proposé des rdv expertises. Ainsi j'ai rencontré Stéphane Le Rousic pour le projet des bâtiments puis j'ai eu un rdv avec Camille Buch pour un projet photovoltaïque sur toiture.
L’initiative de la Chambre d’agriculture et de la Région Grand Est est très bien. Il est en effet important que les organismes agricoles et les administrations s’impliquent dans l’accompagnement, le soutien et l’avenir de nos élevages.
Nous contacter
Jennifer HUMBERT
Responsable territorial
réé en 1870 le Concours Général Agricole sélectionne et prime le meilleur de la génétique animale et des produits du terroir français. Il est LA vitrine de l'exceptionnelle biodiversité de la génétique et de la gastronomie françaises.
Vous souhaitez valoriser votre savoir-faire, votre terroir ? Concourrez à la catégorie de votre produit :
- Champagnes, rosé des Riceys et Coteaux Champenois : vous avez jusqu’au 29 novembre 2024 >> formulaire d'inscription
- Eaux de vie, cidres, rhums et punchs : dossier à déposer avant le 16 décembre 2024 >> formulaire d'inscription
> En savoir plus sur ces catégories
Les finales se dérouleront du 22 au 25 février 2025 à Paris.
Pourquoi ne faut-il pas écouter « cette petite voix » qui trottent dans la tête de nombreux agriculteurs : « je n’ai pas le temps, d’autres choses sont plus urgentes » ?
Prendre une journée dans l’année pour faire une pause, réfléchir à une thématique, se projeter dans la mise en place sur son exploitation : ça vaut le coup !
En effet, une formation de la Chambre d’agriculture, c’est :
06 17 74 15 20 guillaume.debaene@aube.chambagri.fr
06 18 87 60 60 marc.schreiber@aube.chambagri.fr
06 70 42 34 34 mpleux@haute-marne.chambagri.fr
06 03 82 93 01 mdenys@haute-marne.chambagri.fr
En règle générale l’agriculteur qui sort d’une formation est satisfait car il a acquis de nouvelles compétences, méthodologies… et part motivé pour les mettre en place. Toutefois la réalité prend vite le dessus et les acquis ne sont pas ou peu utilisés. L’accompagnement individualisé permet de traduire de façon concrète ces acquis, en lien avec son exploitation, ses besoins et questionnements, grâce à ce temps personnel avec le conseiller pour écrire le plan d’action qui lie l’ensemble. Depuis 2023, VIVEA finance l’accompagnement individualisé (AI). Cette nouvelle modalité réalisée en complément de temps collectifs, a pour objectif d’accompagner les agriculteurs-trices sur une problématique qui leur est propre et ainsi répondre à un besoin spécifique.
La Chambre d’agriculture a saisi cette opportunité et s’est appropriée cette nouvelle modalité de formation afin de la proposer aux exploitants.
Dans ce cadre, la formation « Optimiser son temps pour gagner en efficacité et en motivation » a été mise en place et nos conseillères Formation expliquent que « l’intérêt de l’accompagnement individualisé est d’aider les exploitants à cheminer dans leur raisonnement et d’aller plus loin dans leurs réflexions. Les revoir dans leur environnement les aide à se réapproprier les contenus de formation et être autonomes sur le sujet ».
A. Champenois, agricultrice en polyculture élevage allaitant et culture de fruits rouges (vente en fruits frais et transformation) témoigne.
J’avais besoin de me questionner sur mon rapport au temps afin de mieux m’organiser et harmoniser mes tâches pour gagner du temps et en qualité de vie.
Cette formation a été une source de motivation car les 1ers éléments mis en place ont porté leurs fruits donc ça motive pour continuer.
En effet, j’ai pu mettre en pratique des méthodes vues en formation qui m’ont permis de me dégager du temps, prioriser entre l’urgent et l’important… même s’il faut avoir conscience qu’ancrer les changements prend du temps, il faut persévérer. On ne trouve pas tout de suite la bonne méthode, il faut recommencer et ne pas lâcher.
J’ai même pu insuffler certaines méthodes à mon entourage, ce qui a conduit à des changements positifs.
C’est très complémentaire. Le collectif permet d’échanger avec les autres agriculteurs, d’avoir une ouverture d’esprit, de confronter les points de vue, ce qui est très constructif.
Quant à la partie individuelle, elle est pour moi indispensable : elle m’a permis de me recentrer sur moi-même, de trouver mes propres solutions au plus proche de mes besoins. Nous faire réfléchir sur notre problématique permet de choisir ce qui nous convient par rapport à notre personnalité et notre environnement. La partie la plus compliquée, c’est mettre en place des actions et s’y tenir.
J’ai aussi fortement apprécié le compte-rendu que la conseillère nous remet : je trouve cela très utile car lorsque j’ai besoin, je le relis. Je me remémore ainsi ce qu’on avait vu, et cela me permet de reprendre le fil conducteur à savoir là où je voulais aller.
Avoir la possibilité de bénéficier d’un accompagnement individualisé en complément du collectif, c’est génial et la formatrice est très compétente. On ne peut pas rêver mieux et c’est très motivant.
Le service formation de la Chambre d’agriculture reste à l’écoute des Exploitants pour les guider vers les formations adaptées à leurs besoins et les renseigner sur celles complétées par un accompagnement individualisé.
Renseignements auprès du service formation
Aube - Christelle MERAT : 06 29 48 74 48
Haute-Marne - Corinne DELACROIX - 06 85 81 79 29
22 novembre : Destruction des couverts avec quels outils ?
- Visite de l'essai avec résultats des pesées et du "TEST slip" sur quelques modalités
- Atelier sur le carbone : l'intérêt des couverts sur la valorisation CARBONE
- Destruction couvert avec CULTRO de chez Horsch
Ces rencontres ont pour ambition de proposer des pistes de réflexion et des éléments clés pour maitriser l'itinéraire technique afin de réussir ses couverts dans un soucis majeur d'amélioration de la qualité de la ressource en eau mais également l’augmentation la fertilité des sols et sans oublier la rentabilité de son système de production.
Informations pratiques
Renseignements
Agronomie : Antonio PEREIRA, 06 03 91 96 41 - apereira@haute-marne.chambagri.fr
Eau : Julie MASSON, 06 70 42 32 92 - jmasson@haute-marne.chambagri.fr
Pour les agriculteurs situés sur une Aire d’Alimentation de Captage mais aussi pour tous les agriculteurs en recherche de leviers agronomiques, les couverts végétaux ont des intérêts multiples notamment d'un point de vue agroenvironnemental :
Dans les aires d'alimentation de captage (AAC) les couverts doivent être mobilisés pour limiter la lixiviation de l'azote, une obligation de la directive nitrates. On parle alors de cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan). Ils peuvent également rendre d’autres services comme limiter le développement des adventices par effet étouffant. Cette pratique de couvert végétal est totalement accessible et transposable à toutes les exploitations souhaitant faire évoluer ses pratiques.
Toutefois, il ne s’agit pourtant pas d’une transition facile à maîtriser. Au-delà des aspects techniques d’implantation ou de destruction, le vaste choix d’espèces candidates demande à la plupart des agriculteurs de nombreuses réflexions avant de trouver le ou les choix idéaux compte tenu de leurs contextes pédoclimatiques et de leur objectif agronomique et économique.
L'enjeu est de taille, la maîtrise des couverts végétaux est un levier très important pour profiter pleinement de leurs atouts.
Pour répondre aux nombreuses interrogations, la Chambre d’agriculture de la Haute-Marne, en partenariat avec des prescripteurs du territoire (EMC2, SOUFFLET Agriculture, SEPAC), propose aux exploitants deux rendez-vous « Cultive ton couvert ! » pour comprendre et échanger sur les couverts végétaux.
Rejoignez-nous pour découvrir des opportunités concrètes en photovoltaïque, agrivoltaïsme et méthanisation. Profitez d’expertises techniques et d’accompagnements sur mesure.
Cette conférence gratuite vous est proposée par la Chambre d'agriculture et le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne.
Ensemble, faisons de l’innovation votre nouvel atout !
>> Inscription avec ce lien : https://my.weezevent.com/CONFERENCE-LefuturdelAgriculture-EnergiespropresSolutionsclaires?
Des appels à projet sont en cours et peuvent vous permettre de donner un coup de pouce à votre projet.
Consultez les conditions pour bien préparer votre dossier !
Les aides en cours
Favoriser une biodiversité florale pérenne pour les pollinisateurs
Des aides à l’achat par les exploitations agricoles d’agroéquipements pour la culture, la récolte, le tri, le séchage et le conditionnement d’espèces riches en protéines végétales est mis en place, en particulier s’agissant des légumineuses du 4 juillet au 31 décembre 2024
Des aides pour des investissements en matériels visant la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires et la transition agro-écologique, du 3 juin jusqu'à la consommation de l'enveloppe ou au plus tard le 31 décembre 2024
Des aides pour la mise en place d'actions en faveur de la BIODIVERSITE, en cours et pour certaines actions allant jusqu'à fin 2024
Contacts : Aube : Laura SERON-HABERLAND, 06 18 87 37 28 - Haute-Marne : Jérémy HEREL, 06 03 91 73 85
AXEO - aide en faveur de la gestion quantitative de l’eau dans les fermes
Un appel à projet IPAGE TRANSFORMATION-COMMERCIALISATION, du 2 mai au 15 octobre 2024
Contacts : Aube : Louise LEGRAIN, 06 18 87 60 63 - Haute-Marne : Aurélie SENCE, 06 16 61 04 64
Un arrêté préfectoral, signé le 10 octobre 2024, permet d’épandre jusqu’au 15 novembre 2024, les fertilisants de type II et les digestats de méthanisation sur les céréales d’automne et les couverts végétaux d’intercultures.
Fertilisants de type II : lisier, fiente et fumier de volailles, les vinasses, les écumes, les effluents peu chargés (moins de 0.5uN/m3), etc.
Parcelles concernées : l’ensemble du département de l’Aube, à l’exception des parcelles situées en ZAR (zone d’action renforcée).
La carte des ZAR Aube est disponible sous : https://carto2.geo-ide.din.developpement-durable.gouv.fr/frontoffice/?map=a2589078-31a2-47c8-a057-70196bce7328
Démarche :
Il faut envoyer un mail à la DDT (courriel : ddt-seb-bema(at)aube.gouv.fr) en mentionnant votre numéro PACAGE et la liste des parcelles (n° îlot PAC) faisant l'objet de la dérogation.
Pour toute question, vous pouvez contacter:
Le PAR 7 impose de réaliser un reliquat azoté à l’entrée de l’hiver dans certaines situations dérogatoires. Dans le cas de sols impropres (sols en G1, G2 ou G3) à la réalisation du reliquat azoté, un bilan azoté post récolte doit être réalisé.
Découvrez la note sur les reliquats azotés ou bilan azoté post récolte
Le 7ème Programme d’Actions Régional (PAR) Grand-Est s’applique en zone vulnérable à partir du 1 er septembre 2024. Il complète le Programme d’Actions National (PAN).
Retrouvez l’ensemble des mesures à respecter sur le site de la DREAL : https://www.grand-est.developpement-durable.gouv.fr/pour-mieux-comprendre-la-directive-nitrates-a-a22753.html
La directive nitrates fait partie intégrante des règles contrôlées pour la conditionnalité PAC. Elle concerne toutes les filières et tous les modes de productions (agriculture biologique, cultures spécialisées, …).
Consultez la note d'information de nos conseillers sur la Directive Nitrates
Contact
AUBE : Emilie GALANT - 06 18 87 60 55 , emilie.galant(at)aube.chambagri.fr
HAUTE-MARNE : Coralie THERY - 06 73 52 00 94 , cthery(at)haute-marne.chambagri.fr
Un arrêté préfectoral, signé le 2 septembre 2024, donne une dérogation à l’implantation des couverts en interculture longue (avant culture de printemps) pour l’ensemble du département de la Haute-Marne, à l’exception des parcelles situées en ZAR (zone d’action renforcée – voir liste annexe 8 de l’arrêté n°2024/257 du 7 juillet 2024).
/!\ Attention, les repousses de toutes les cultures doivent rester en place à minima jusqu’au 15 octobre 2024.
Démarche : Aucune ! Il n’y a pas de déclaration préalable à faire auprès de la DDT 52
Cas d’épandage organique : vous devez respecter les obligations du 7ème programme de la Directive Nitrates.
Avant culture de printemps sans couvert, seuls les effluents de Type Ia sont autorisés du 1er septembre au 15 novembre.
Consultez
>> l'arrêté préfectoral
>> la liste des communes du département concernées par des Zones d’Actions Renforcées
Renseignements : Coralie THERY, 06 73 52 00 94 - cthery(at)haute-marne.chambagri.fr
Il y a un RDV près de chez vous qui peut vous permettre de rencontrer un conseiller d'entreprise et poser vos questions, prenez date des rencontres à venir !
Nos conseillers d'entreprise seront présents pour répondre à vos questions et vous guider selon l'avancée de votre projet d'installation et/ou de transmission.
Vous n'êtes pas disponible ou vous souhaitez obtenir un rdv individuel, contacez dès maintenant nos conseillers >> Installation : Marie DENYS ; Transmission : Laurent ANTOINE
>> Les cafés de l'installation-transmision organisés par le Crédit agricole Champagne-Bourgogne
Vendredi 20 septembre de 9h à 12h au Café Le Parisien, 3 rue du Docteur Michel à Chaumont (52)
ça m'intéresse
>> Forum Création Reprise d'entreprise organisé par France Travail
Mardi 24 septembre Salle Du Palace - 1 rue des Bragards 52100 SAINT DIZIER (52)
Inscription au créneau 10h-11h / au créneau de 11h-12h
>> Salon Destination Créa organisé par les Chambres consulaires - Métiers/Agriculture/Commerce
Jeudi 26 septembre de 11h à 17h au Cube à Troyes (10)
En savoir plus
>> Salon Destination Créa organisé par les Chambres consulaires - Métiers/Agriculture/Commerce
Mardi 19 novembre de 11h à 17h à Chaumont
En savoir plus
Un arrêté préfectoral, signé le 12 septembre 2024, donne une dérogation à l’implantation des couverts en interculture longue (avant culture de printemps) pour l’ensemble du département de l’Aube, à l’exception des parcelles situées en ZAR (zone d’action renforcée – voir liste annexe 8 de l’arrêté n°2024/257 du 7 juillet 2024).
/!\ Attention, 2 Conditions à respecter pour les parcelles hors ZAR :
Les parcelles situées dans les ZAR pas de dérogation, elles doivent respecter un couvert en place pendant 11 semaines : semis au plus tard le 30 septembre et pas de destruction avant le 15 octobre.
Démarche : vous devez faire une déclaration via la plate-forme démarche simplifiée : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/declaration-de-derogation-a-l-implantation-de-couv
Aucune réponse de l’administration ne sera envoyée aux exploitants.
Pour toute question, vous pouvez contacter :
Ce dernier annonçant sa suppression sous sa forme actuelle au profit d'une version rénovée, plus efficace et allégée en bureaucratie, comme mentionné : "Suppression du conseil stratégique dans sa forme actuelle et engagement à travailler à un conseil réformé, simple et sans surcharge administrative."
En réaction, les Chambres d'agriculture de l'Aube et de la Haute-Marne ont mis en pause les activités du CSP, dans l'attente de précisions sur le futur cadre réglementaire.
Une fois les détails de la réforme définis, nous reviendrons vers vous pour vous proposer une solution adaptée aux nouvelles modalités.
Pour plus d'informations, contactez :
Présentée officiellement le 13 juin 2024 à Chapelle-Vallon, à l’Escargotière, l’un des 30 adhérents, cette association incarne des valeurs de solidarité et de coopération. Elle vise à rassembler non seulement les producteurs mais aussi les transformateurs qui utilisent des matières premières locales, comme les brasseurs.
Grâce à l'appui de la Chambre d'agriculture de l'Aube, qui met du temps et des ressources à disposition, cette association a pour ambition de devenir un acteur clé du développement agricole local, renforçant ainsi le lien entre les producteurs aubois et les consommateurs.
Pour en savoir plus sur cette initiative et découvrir les portraits des producteurs membres, lisez le dossier de presse.
Vous avez des questions sur cette association de producteurs ou êtes intéressé ?
Contact : Aurélie PRESTAT, chargée du développement local de l’alimentation et des circuits-courts - 06 18 87 60 58 - aurelie.prestat(at)aube.chambagri.fr
Un aléa climatique a causé des pertes de récolte d’ampleur exceptionnelle sur votre exploitation, vous pouvez bénéficier d’une indemnisation par la solidarité nationale (ISN).
>> La 1ère étape est de désigner votre interlocuteur parmi un réseau d'entreprise d'assurance agréées en utilisant la plateforme développée à cet effet
>> Plusieurs cas de figures :
Cette première échéance est définie de façon à ce que ces exploitants puissent identifier d'ici le tout début du printemps leur interlocuteur agréé et qu'ils puissent être informés par ce dernier des modalités de gestion des sinistres sur leurs cultures avant que surviennent les premiers aléas climatiques de l'année.
Cette deuxième échéance, concordante avec la campagne de déclaration TelePac, a vocation de laisser suffisamment de temps aux exploitants concernés pour effectuer cette démarche de désignation de leur interlocuteur agréé chargé de la gestion de l'ISN pour leurs prairies non assurées.
→ Si le choix n’est pas effectué, vous ne serez pas éligible au FSN pour les surfaces concernées en cas de sinistres.
ATTENTION : Les agriculteurs qui ont effectués une demande pour la sècheresse 2023 (dans les communes reconnues en déficit fourrager pour 2023) doivent quand même se déclarer sur cette plateforme.
Pas besoin d’aller sur la plateforme dans deux cas :
Quelques exemples :
Vous avez des questions :
Coralie THERY, référente PAC 10-52 - 06 73 52 00 94 - cthery@haute-marne.chambagri.fr
Pour marquer l'année 2024, année de nombreux événements : les 100 ans des Chambres d'agriculture et son implantation à l'Espace Régley à Troyes, tout en aménageant en même temps 4 agences sur le territoire, la Chambre d'agriculture de l'Aube s'engageons pour la forêt française en contribuant à l’achat de 500 jeunes plants en pépinière avec EcoTree.
Ce sont 500 plants de pin noir d’Autriche qui seront offerts de façon symbolique à ses invités lors de l'inauguration le jeudi 16 mai 2024. Ces jeunes plants proviennent de pépinières locales et serviront à reboiser la forêt de Montplonne dans la Meuse.
Le choix de la Chambre d'agriculture de s'engager dans ce projet à impact positif fait sens avec ses valeurs, ses axes stratégiques -intallation/transmission ; eau ; biodiversité ; alimentation ; énergie- et sa volonté forte d'être à l'écoute, à proximité des hommes et des femmes qui font l'Agriculture d'aujourd'hui et de demain. Tel le slogan des 100 ans des Chambes d'agriculture
"OUI l'Agriculture à de l'avenir"
Le saviez-vous ?
La forêt de Montplonne
À cheval sur les communes de Montplonne et de Stainville, dans le département de la Meuse, la forêt de Montplonne (83,5 ha) se trouve dans la région naturelle des plateaux du Barrois. La propriété est constituée de 3 massifs forestiers comprenant plus d’une dizaine d’essences différentes. On y retrouve notamment des alisiers blancs, des pins noirs d’Autriche ou encore des érables planes.
Dans cette forêt, des coupes sanitaires ont été pratiquées afin de lutter contre la propagation de scolytes due aux sécheresses répétées et aux hivers doux des dernières années (épidémie sévissant dans l’Est de la France). Un important travail de régénération artificielle est donc à mener sur environ 25 hectares.
Vidange de fosses septiques : quelques rappels réglementaires !
Depuis 2009, les prescriptions réglementaires pour l’élimination et le transport des sous-produits et matières de vidange de l’assainissement non collectif (fosses septiques, fosses toutes eaux…) sont précisées dans la loi (arrêté du 07 septembre 2009).
Toute personne qui réalise des vidanges de fosses pour des particuliers doit obtenir un agrément. Ce document, d’une durée de validité de 10 ans, est délivré par la préfecture du département où est domicilié le vidangeur.
Lorsque la filière d’élimination est l’épandage agricole, le prestataire doit joindre à sa demande d’agrément un plan d’épandage répertoriant les parcelles mises à disposition pour la valorisation des matières de vidange et justifiant d’une capacité de stockage suffisante hors période d’épandage. A défaut, il doit être capable d’avoir une filière d’élimination autre que l’épandage comme le dépotage en tête de station d’épuration.
En Haute-Marne, trois stations peuvent recevoir des matières de vidange sous conditions : celles de Langres, Chaumont et Saint Dizier.
Les périodes d’interdiction d’épandage pour les matières de vidange sont les mêmes que pour les effluents d’élevage liquides, à savoir :
Les matières de vidange sont assimilées à des boues de station d’épuration (Article R 211-30 du code de l’environnement). Les modalités de surveillance de leur qualité et de leurs épandages sont prescrites par l’arrêté du 07 septembre 2009 et l’arrêté du 08 janvier 1998 :
>> Côté pratique, l’équipement approprié peut être une tonne à lisier équipée d’une pompe hydraulique et d’un nettoyeur haute pression. Vous ne pouvez pas mélanger les matières de vidanges avec d’autres effluents d’élevage mais vous pouvez utiliser le même matériel.
>> Le vidangeur pas seul responsable
Les particuliers équipés d’un système d’assainissement non collectif sont obligés de faire appel à une personne agréée pour vidanger leur fosse sous peine d’avoir une amende lors du contrôle de bon fonctionnement de leur dispositif ou en cas de pollution. Le particulier est responsable de son déchet jusqu’à élimination.
>> En cas de contrôle quels sont les risques en cas de non-respect de la réglementation :
Au titre des ICPE :
- police administrative : mise en demeure et/ou amende administrative maximum à 45000 € ;
- police pénale : contravention de 5ème classe soit 1500 €. Si grave atteinte à la santé des personnes ou dégradation substantielle de la faune/flore, de la qualité de l'air, du sol ou de l'eau : 2 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
EN RESUME
Faire une analyse de matières sur un échantillon ;
Faire un ou plusieurs prélèvements de terre sur les parcelles sélectionnées de l’exploitation qui recevront les matières ;
Déposer un dossier afin d’obtenir un agrément ;
Faire signer un bordereau de suivi, tenir un registre et faire un bilan annuel.
Renseignements auprès de l’équipe de la Mission de Valorisation Agricole des Déchets des Chambres d'agriculture
Haute-Marne
> Pour toutes questions réglementaires : Rachel COLLIN au 06 23 70 33 21
> Pour la réalisation d’un dossier, des analyses de matières et de terre ou encore pour le suivi annuel : Rachel GOBILLOT au 06 22 05 78 94
Aube
> Pour toutes questions réglementaires : Magali PAULET au 06 18 87 37 26
> Pour la réalisation d’un dossier, des analyses de matières et de terre ou encore pour le suivi annuel : Pauline BONNET au 06 21 91 58 51
Vous avez un projet individuel ou collectif d’étude ou d’investissement en matériel d’irrigation pour améliorer la performance et la durabilité de votre exploitation agricole ?
Le nouveau dispositif « AXEO, aide à l’accès, l’économie et le pilotage de l’eau en agriculture » mise en place par la Région Grand Est et les Agences de l'Eau dont l'objectif est d’accompagner l’évolution durable des pratiques agricoles permettant de rendre résilients les systèmes de production tout en sécurisant l’accès à l’eau peut vous permettre de financer :
Volet 1 : investissement dans les élevages
Volet 2 : investissement pour les productions végétales
Volet 3 : investissement liés à des économies d’eau dans le cadre des activités de diversification des exploitations agricoles
>> en savoir plus sur le dispositif AXEO et dépôt des dossiers
Les ATOUTS de l'agroforesterie
Mettre en place un projet d'agroforesterie
Un projet agroforestier doit répondre à des objectifs qui ont été bien définis dès le départ. Il doit être adapté au système de production et à l'utilisation des parcelles.
La Chambre d'agriculture vous accompagne pour construire votre projet, de la définition des objectifs à la plantation.
Contact : Renaud Blanchet, Conseiller spécialisé Agroforesterie - 06 26 66 10 61 | rblanchet@haute-marne.chambagri.fr
Découvrez le communiqué de presse complet de la direction départementale des territoires ici : Communiqué de presse
Pour toute question, vous pouvez contacter la DDT à l’adresse suivant : ddt-telepac@haute-marne.gouv.fr
Le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) a pour objectif de présenter un état sanitaire des cultures : stades de développement, observations des ravageurs et maladies, présence de symptômes ; une évaluation du risque phytosanitaire, en fonction des périodes de sensibilité des cultures et des seuils de nuisibilité des ravageurs et maladies ; des messages réglementaires.
De l’observation partagée
Les BSV reposent sur une première étape primordiale : les observations sur le terrain. En Grand Est, elles sont réalisées par plus de 80 structures regroupant les Chambres d’agriculture, des OVS (Organisme à Vocation Sanitaire telle la FREDON Grand Est), des coopératives, des instituts techniques, des lycées agricoles, etc. Ensemble, ces partenaires observent près de 800 parcelles tout au long de l’année.
5 grandes filières sont observées : grandes cultures, viticulture, arboriculture, maraîchage et horticulture-pépinière. On compte également le houblon en Alsace, le tabac au niveau national et même un BSV JEVI (Jardins Espaces Verts et Infrastructures) Grand Est. En tout, ce sont plus de 20 espèces végétales qui sont suivies.
Un BSV est publié pour chaque ancienne région (Champagne-Ardenne, Lorraine et Alsace) dans les filières les plus présentes sur le territoire afin d’avoir une meilleure représentativité du contexte pédo-climatique.
Outil de conseil et d’anticipation, pour mieux maîtriser la consommation des produits phytosanitaires et optimiser les coûts
Les observations réalisées sur le terrain du lundi au mardi sont ensuite remontées grâce à un logiciel de saisie.
La deuxième étape consiste en la compilation de ces données par l’animateur filière afin de rédiger le BSV de la filière et de la région concernée chaque semaine.
Tous les BSV ont la même structure : après une description rapide de la culture concernée et de son stade de développement moyen, une sous-partie est rédigée pour chaque bioagresseur observé dans la semaine sur les parcelles du réseau BSV. Une description de celui-ci est faite puis les observations de terrain sont reportées. Le seuil indicatif de risque du bioagresseur est ensuite donné avant de finalement faire une analyse de risque. Plus la pression sur le territoire est forte, plus le risque sera donné comme élevé. L'analyse de risque est ainsi basée sur le stade des cultures, la météo, les observations de la pression sanitaire des parcelles du réseau d’épidémiosurveillance et peut, dans certains cas, être complétée par une modélisation prédictive du développement des maladies.
Chaque animateur filière envoie ensuite son BSV à l’animatrice interfilière et au comité de relecture. Ce dernier est composé de différents partenaires, dont la DRAAF, qui veille au bon respect des règles de rédaction du BSV. L’animatrice interfilière relit les différents BSV, prend en compte les remarques du comité de relecture puis compile. La relecture est une étape importante, puisqu’elle permet de porter un regard extérieur et objectif, à la fois sur la cohérence des observations, la définition des seuils indicatifs de risque, qui doivent être référencés, mais aussi sur l’analyse de risque.
Abonnement gratuit pour une réception chaque semaine
Les BSV terminés, ils sont publiés sur les sites internet de la Chambre Régionale d’Agriculture Grand Est et de la DRAAF Grand Est. Il est possible de s’abonner gratuitement : ainsi l’agriculteur reçoit directement et gratuitement le BSV dans sa boîte mail chaque mercredi à 18h.
Les agriculteurs peuvent alors observer leurs propres parcelles, tout en connaissant les pressions actuelles sur les parcelles du réseau d’épidémiosurveillance de leur territoire. Ils ont ainsi tous les outils pour évaluer leur propre niveau de risque et prendre les décisions les plus adaptées.
Aucune préconisation en matière de produits phytosanitaires ne doit être faite. Les agriculteurs ont toutes les informations pour prendre une décision stratégique, de manière autonome, pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires, ce qui s’inscrit dans le cadre du plan Ecophyto II+.
Rédacteur : Joliane BRAILLARD, Service Multiperformance et Transitions Agricoles à la Chambre d’agriculture du Grand Est
Contact départemental
Les conseillers des GDA (Groupes de Développement Agricole) et de l'APVA peuvent guider les agriculteurs dans les observations sanitaires et les prises de décision
Les Chambres d’agriculture, en lien avec la Fédération Régionale des Chasseurs, sont partenaire de la démarche Agribiodivest financée par les Agences de l’eau, la Région Grand Est, la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement et l’Office Français de la Biodiversité.
Chaque année, cette démarche permet d’accompagner techniquement et financièrement des projets d’aménagement en faveur de la biodiversité au sein des parcelles agricoles, parmi lesquels on retrouve :
Chaque dossier est financé à hauteur de 80% sans avance de trésorerie et est éligible auprès des agriculteurs, des municipalités et des particuliers.
Vous avez une idée en tête ? N’hésitez pas à consulter nos techniciens qui répondront à l’ensemble de vos questions.
Les demandes de financement devront être déposées au 30 juin 2024 donc n’attendez plus.
AUBE : Jérôme Chaumontet 06 14 43 79 50 / Laura Serron Haberland 06 18 87 37 38
HAUTE-MARNE : Jéremy Herel 06 03 91 73 85 / Renaud Blanchet 06 26 66 10 61
Le 21 juin, plus de 50 personnes regroupant des éleveurs en AOP Chaource et de nombreux acteurs et partenaires autour de cette filière découvraient les résultats d'une enquête menée auprès de ces mêmes éleveurs.
Cette enquête avait pour objectif de faire une photographie de leur situation sur leur métier, les perspectives et identifier leurs besoins pour pérenniser la filière.
Réalisée début 2024 auprès de 47 exploitations volontaires, cette enquête est une commande du Syndicat du Chaource, en partenariat avec la Chambre d’agriculture de l’Aube et le PETR et avec le soutien du Conseil régional.
Elle révèle les points suivants :
Ces pistes vont être travaillées par les partenaires pour identifier et initier les solutions pour répondre à ces problématiques dont l'objectif final est : le maintien des élevages de la filière AOP Chaource.
Vous avez dit busards ?
Dans nos régions, nous côtoyons 3 espèces de busard : le Busard Saint-Martin, le Busard cendré et le Busard des roseaux. Les deux premières sont intimement liées aux zones de grandes cultures, qu’elles ont colonisées suite à la disparition de leurs habitats naturels : steppes, landes sèches ou humides.
Le Busard cendré et le Busard des roseaux sont des oiseaux migrateurs qui viennent se reproduire sur le continent européen et qui repartent à la fin de l’été pour trouver des conditions plus favorables en Afrique de l’Ouest. Le Busard Saint-Martin est un migrateur à plus courte distance, environ deux tiers des effectifs hivernent en Espagne, les autres oiseaux restant sédentaire en Champagne.
Dès le mois d’avril, les mâles vont rechercher un territoire et le défendre farouchement. Une fois trouvé, vient alors l’accouplement et la nidification. Le nid mesure environ 50 cm de diamètre et est installé à l’abri des curieux et surtout des prédateurs. Quoi de mieux que les grands champs de blé et d’orge de nos campagnes cultivées pour s’installer au chaud et au sec pour pondre en moyenne 3 à 5 œufs.
Après la ponte avec un œuf pondu tous les 2 jours, les poussins mettront environ 30 jours pour percer leur coquille ; commence alors le nourrissage des oisillons par les adultes. C’est notamment sur cette période que l’on arrive plus aisément à détecter les nids car les parents vont faire des allers-retours pour nourrir leur progéniture, plongeant et disparaissant au milieu d’une mer de céréales ; curieux pour un rapace !? Un couple va consommer entre 700 et 900 campagnols par saison de reproduction, un sacré coup de pousse pour contrôler ces rongeurs qui peuvent faire des dégâts dans les cultures.
Les oisillons deviendront volant environ 35 jours après leur naissance, soit généralement au cours de la première quinzaine de juillet.
Un timing presque parfait ?
Avec l’avancement des moissons, on comprend vite le risque de mortalité pour ces nichées qui croyaient avoir trouvé le meilleur spot de nidification à des finages à la ronde. Les poussins non volants ne peuvent pas grand-chose face à notre machinisme. Et avec déjà une mortalité naturelle d’environ 50% entre la première et la deuxième année cela complique sérieusement l’affaire.
Pourtant tout n’est pas perdu ! De plus en plus de structures et de bénévoles tentent de contribuer à la préservation des poussins en posant des protections grillagées juste autour du nid en étroite collaboration avec l’exploitant, et surtout après avoir parcouru la vaste plaine pour localiser les sites de nidification. À cela peut s’ajouter du sauvetage de certaines nichées grâce au centre de sauvegarde de la faune sauvage si d’aventure des adultes ou des oisillons se retrouvaient blessés ou orphelins.
Les agriculteurs en premier ligne ?
Les agriculteurs sont les premières sentinelles de la préservation de ces rapaces, qui rappelons-le disposent d’un statut de protection, comme tous les rapaces en France. Régulièrement dans les parcelles, ils sont souvent les premiers à observer ces oiseaux et à pouvoir éventuellement détecter des comportements pouvant laisser penser à la présence d’un nid.
Quoi faire dans ce cas ?
Il est possible de contacter :
- les bénévoles qui disposent des compétences nécessaires pour gérer au mieux la situation.
Aube : Pascal ALBERT, 06 09 11 05 66
Haute-Marne : Nature Haute-Marne, 06 81 00 88 84 - naturehautemarne@laposte.net
- le service biodiversité de la Chambre d’agriculture qui se fera un plaisir d’aider l’exploitant :
Aube : Jérôme CHAUMONTET, 06 14 43 79 50 - jerome.chaumontet@aube.chambagri.fr
Haute-Marne : Jérémy HEREL, 06 03 91 73 85- jherel@haute-marne.chambagri.fr
crédits photos Laura Seron- Haberland, Alexandre MILLON
Profitant d'un appel à projet lancé par l'Office Français de la Biodiversité, la Chambre d'Agriculture de l'Aube, avec le concours indispensable de la Fédération départementale des chasseurs et du Réseau Biodiversité Abeille, engage en 2024 un projet sur une durée de 5 ans visant à suivre et comparer 6 parcelles fauchées différement : 2 au printemps, 2 en été et 2 à l'automne. Il s'agira de comparer la diversité floristique et faunistique des ces trois types de parcelles.
La Chambre d'Agriculture de l'Aube suspecte un appauvrissement de la biodiversité sur le long terme du fait de certaines pratiques induites par les MAEC. Elle espère avec ce projet montrer qu'elle se trompe ou disposer d'un argumentaire pour faire évoluer vers une plus grande flexibilité les cahiers des charges des futures MAEC : l'enjeu rapprocher les cadrages nationaux aux réalités de terrain.
En parallèle, des analyses nutritionnelles des foins pourront être conduites dans le cadre de l'AMI filières Prairies et élevages de la Bassée.
Vous êtes intéressés pour intérger ce réseau de parcelles témoins, n'hésitez à revenir vers nos équipes.
Jérôme Chaumontet
Tél. : 03 25 43 72 72
Mobile : 06 14 43 79 50
aube.chambre-agriculture.fr/
Financé avec l'aide de
Après avoir dressé l'inventaire des facteurs de production, il est essentiel de déterminer la valeur financière de l'exploitation agricole. Cette évaluation ne peut se limiter à une simple estimation des biens, car plusieurs méthodes existent pour refléter au mieux la réalité économique de l'entreprise. Déterminer le juste prix peut être complexe, car la valeur varie significativement selon la méthode d’évaluation choisie.
Décryptage du processus d’évaluation de l'exploitation avec la présentation de différentes méthodes utilisées et des clés pour établir un prix convenant à la fois au vendeur et au(x) repreneur(s).
Pourquoi faire estimer la valeur de son exploitation ?
Cette évaluation est indispensable non seulement pour les transactions commerciales mais aussi pour la planification financière et successorale. Faire appel à des conseillers professionnels peut permettre une évaluation précise et éclairée, essentielle pour la prise de décision stratégique. Pour ceux souhaitant approfondir ce sujet, il est recommandé de consulter un conseiller spécialisé.
Les deux méthodes principales d'évaluation
Cette méthode offre une image figée à un moment donné de l'état du patrimoine. Elle consiste à additionner les valeurs actualisées de tous les biens de l'exploitation.
Souvent perçue comme la méthode la plus simple et la plus juste, elle pose néanmoins des défis, car elle implique de donner une "bonne valeur" à chaque composant de l'entreprise.
Bien que simple en apparence, sa mise en œuvre peut être complexe en raison de la variabilité des composants de l'exploitation.
Elle se base sur les revenus futurs attendus de l'exploitation, prenant en compte sa capacité à générer des bénéfices.
Cette méthode est précieuse pour les investisseurs, car elle se concentre sur la rentabilité à long terme de l'exploitation agricole.
Le Point Info Transmission : pour plus de renseignement
Ce dispositif, labellisé par l'État et la Région dans chaque département du Grand Est et géré par les Chambres d'agriculture ainsi que l'ADASEA51 dans la Marne, fournit des informations sur les étapes essentielles de la transmission. Un conseiller dédié accueille les exploitants, leur fournit les clés nécessaires et les oriente vers les structures appropriées pour chaque phase de la transmission, afin d'assurer une transmission sereine et réussie. Il est recommandé de prendre rendez-vous avec un conseiller PIT environ 10 ans avant le projet de cessation : en prenant le temps nécessaire, la transmission se déroulera de façon optimale.
Renseignements auprès du Point information Transmission pour l'Aube et la Haute-Marne
Laurent ANTOINE, 06 83 64 75 18 – lantoine(at)haute-marne.chambagri.fr
Aujourd’hui, bien que plusieurs collectifs ou syndicats spécifiques à une production fonctionnent dans l'Aube, il n'existe aucune structure à but non lucratif à l'échelle auboise réunissant tous les producteurs, toutes productions confondues, pour leur donner une visibilité et pour les représenter dans des instances locales.
Ainsi depuis un an, la Chambre d’agriculture de l’Aube et plusieurs responsables de groupements de producteurs se sont concertés pour évaluer la pertinence d'une association départementale fédératrice et pour en définir les objectifs et les possibles actions. Après plusieurs étapes de concertation, l'Assemblée Générale Constitutive de cette association a eu lieu le 28 novembre 2023 puis la création en Préfecture en janvier 2024. Marie-Laure Savouré Guy, agricultrice productrice de graines alimentaires (Grains de Nature) dans le nogentais en a pris la présidente.
En fédérant les producteurs et transformateurs, l’ambition est de :
Trois commissions opérationnelles organiseront les actions souhaitées par les adhérents avec l’appui de la Chambre d’agriculture.
Aujourd'hui, une trentaine de producteurs ont déjà manifesté leur intérêt et échangé leurs idées et besoins.
Rejoignez-nous en adhérant à l'association et n'hésitez-pas à en parler autour de vous !
Contact
Aurélie PRESTAT, 06 18 87 60 58 - aurelie.prestat(at)aube.chambagri.fr
La phase 2 permettra, à partir des conclusions de la première phase, de porter plus en avant les études de faisabilités et le développement des filières qui ont auront été retenues comme des opportunités potentielles. Cela cible notamment :
Filière fibre herbagères : faire émerger une valorisation de l’herbe sous forme d’isolant ou d’emballage pour apporter une solution notamment aux parcelles de fauche tardives et/ou inondables. Perspective sur le périmètre du projet environ, 1 100 habitations/an avec isolation mur 20 cm + lancement des contrats sur les matériaux biosourcés à la Région + RT 2028 avec 20% de matériaux biosourcés + compatible zone de la champagne humide
Filières de revalorisation du foin : Faire émerger des opportunités de revalorisation par la consolidation de circuit court (centre équestre, …), voire l’émergence d’une filière foin pour les NAC
Filières élevage : Consolider l’existant en allant notamment : chercher à revaloriser les débouchés actuels ou à venir au travers des différentes filières, accompagner les exploitants et les collectivités pour permettre cette revalorisation, concevoir un dispositif permettant de porter à connaissance les parcelles en herbe disponible pour pâturage
Construction d’un dispositif de compensation environnementale : pour la conservation des prairies, notamment pour permettre de maintenir le gisement jusqu’au déploiement des filières, notamment fibre
L'objectif sera, finalement, de proposer un panel d'outils et de solutions économiques, permettant aux exploitants agricoles de s'y retrouver quel que soit leurs profils, la nature des surfaces en herbe ou encore les effets des inondations. Les surfaces en herbe, et notamment les prairies, ne devront plus être le parent pauvre de ce territoire. Les démarches engagées dans ce cadre pourront, à plus long terme, pourront servir d'exemple pour des territoires similaires.
Le replay
Vous n'avez pas pu participer au webinaire ? Vous souhaitez revoir le webinaire ?
Nous mettons à votre disposition le replay : visionnez-le
Les solutions des Chambres d'agriculture
Plusieurs possibilité pour vous accompagner sur le sujet du carbone :
Pour toute demande de renseignement, votre contact
Xavier BAUDRY, 06 89 33 79 91 - xavier.baudry(at)aube.chambagri.fr
La commission vérifie les conditions pour être électeur : quel que soit le collège, vous devez respecter les conditions d’inscription sur la liste électorale en vue des élections générales, à savoir :
L’inscription sur les listes électorales est une étape primordiale. La commission d’établissement des listes électorales dresse les listes électorales par commune et par collège. Pour établir ces listes, elle se base sur :
1 : Chefs d’exploitations et assimilés
3a : Salariés de la production agricole
3b : Salariés des groupements professionnels agricoles
4 : Anciens exploitants
Quel est le rôle des plantes messicoles ?
Trop souvent considéré comme de "mauvaises herbes", la présence de ces plantes messicoles embellit les bords des champs pour le plaisir des yeux mais avant tout, le bonheur des pollinisateurs ! Une liste nationale recense 102 espèces. A l’échelle de l’ancienne région Champagne-Ardenne est composée de 92 espèces.
Elles vivent essentiellement dans les cultures des céréales d’hiver avec un mode de vie identique. Avec l’avancement des moissons, la montée en graine et l’essaimage sont souvent compromises.
Pourquoi faut-il les préserver ?
Grâce à leurs nombreuses ressources, elles sont favorables au maintien de la biodiversité et contribuent au bon fonctionnement des écosystèmes agricoles.
Un rôle de maintien de la biodiversité
Elles constituent une source de nourriture pour de nombreux insectes (abeilles, bourdons, papillons…) certains utiles à l’agriculteur. Une fleur de coquelicot produit jusqu’à 2,6 millions de grains de pollen, une mine d’or pour les pollinisateurs ! Elles sont aussi des graines pour les oiseaux et le gibier typique des cultures.
Un atout économique
Elles sont une ressource intéressante pour les apiculteurs : de nombreuses messicoles étant mellifères ! Leurs principes actifs et molécules rendent certaines d’entre elles intéressantes à titre médicinal. Enfin, elles sont sources de nourriture pour les auxiliaires des cultures, contribuant ainsi à détruire les pucerons par exemple : avantage non négligeable pour les agriculteurs !
Et pourquoi pas des raisons éthiques ?
La plus simple des raisons serait de « laisser la Nature faire » ! Les plantes messicoles ont souvent inspiré des manifestations artistiques en peinture et en littérature.
Pourquoi disparaissent-elles ?
La mécanisation a affiné le tri entrainant une éradication systématique des graines de messicoles. L’utilisation des herbicides est la première cause de raréfaction de cette flore. L’usage des nouvelles pratiques agricoles comme des labours plus profonds (supérieures à 20 cm) conduisent à l’enfouissement de la banque de graines dans le sol.
Des moyens pour agir !
Un Plan National d’Action a été mis en place en faveur de cette biodiversité. Ses objectifs sont de connaitre la répartition actuelle des messicoles et l’état de conservation des populations, de développer des mesures de préservation de ces espèces et des outils d’aides financières à la préservation, d’identifier les itinéraires techniques laissant la place aux messicoles.
L’enjeu de ce plan national est de voir ou revoir des messicoles dans les champs en tenant comptes des contraintes techniques, économiques et sociales des mesures de conservation proposées dans un contexte agricoles durable.
Des messicoles dans une parcelle : que faire ?
> La Chambre d’agriculture accompagne l’agriculteur pour évaluer les enjeux et réfléchir à l’ajustement, ou non, des pratiques
> La DREAL Grand-Est, dans le cadre du plan d’action, propose une aide financière de 250€/parcelle faisant l’objet de pratiques favorables sur la zone de présence des messicoles.
Vos contacts
> Chambre d’agriculture : Laura SERON-HABERLAND, Chargée de missions biodiversité ; 06 18 87 37 28 - laura.seron-haberland@aube.chambagri.fr
> CBNBP - MNHN : Kimberley PRUD’HOMME - 03 26 65 28 24
OBJECTIF : améliorer de 15% minimum le bilan carbone à l’échelle de l’exploitation par rapport à la situation initiale au bout des 5 années d’engagement.
- Pour un résultat inférieur à 8% : objectif non atteint = 0% du solde à verser
- Pour un résultat entre 8 et 13% : objectif atteint partiellement = 50% du solde à verser
- Pour un résultat strictement supérieur à 13% : objectif atteint = 100% du solde à verser
Cette MAEC est
• exclusivement cumulable avec les MAEC élevages de monogastriques, protection des espèces et entretien des infrastructures agroécologiques,
• cumulable avec d'autres leviers de rémunération du Carbone , elle permettra de véritablement faire le point et de mesurer les enjeux du Carbone sur l’exploitation,
• ouverte sur l'ensemble du territoire du Grand Est.
Pour souscrire à cette MAEC, AVANT LE 1 JUIN
vous devez déposer votre candidature par l’intermédiaire d’une structure habilitée (Chambre d’agriculture) qui vous accompagnera dans la réalisation de votre diagnostic initial et le diagnostic final pour validation des objectifs.
RENSEIGNEMENTS
AUBE | Christelle MERAT, 06 29 48 74 48 / christelle.merat(at)aube.chambagri.fr
HAUTE-MARNE | Sophie BERNET, 06 74 32 46 93 / sbernet(at)haute-marne.chambagri.fr
Nous avions sollicité quelques agriculteurs de la Bassée pour obtenir des échantillons de foin d'environ 200 à 250 kg : 1 échantillon collecté à partir de foin fauché en juillet-août, 1 autre échantillon collecté à partir de foin fauché en septembre. Ces deux échantillons ont été séchés et envoyés à Bréviandes au site de Fibre Recherche et Développement. Ils seront complétés par un échantillonage de foin de printemps. L'objectif est de pouvoir analyser ces foins, commencer à les travailler de manière industrielle pour en faire de l'isolant, observer comment la fibre réagit et ainsi voir s'ils pourraient être utilisés pour produire des matériaux biosourcés comme des cartons, du papier, des emballages ou encore de l'isolant.
Les résultats nous serons communiqués fin mars - début avril. Dans le cas où ils seraient concluants, une second phase d'analyse serait à lancer avec un nouvel échantillonnage pour cette fois façonner l'herbe et tester sa résistance mécanique, thermique, ... ainsi que le démarrage de la faisabilité économique et commerciale.
Merci aux exploitants ayant contribué à alimenter les différents échantillons.
Suite à la réussite de leur candidature à l’Appel à Manifestation d’Intérêt Filières « Prairies et élevages de la Bassée », les Chambres d'agriculture de l'Aube et de la Haute-Marne, de la Marne et d'Ile de France ont lancé officiellement, le 4 mars 2022, en présence des services de l’Etat ce projet. L'objectif de ce projet est la création de nouvelles valeurs ajoutées quant à l’usage des surfaces en herbe sur ce territoire pour la préservation des activités agricoles favorables à la biodiversité et à la préservation de la ressource en eau.
Le 13 mai 2024 a marqué le lancement officiel de la phase 2, pendant trois ans un travail d’études des faisabilités, de développement et de recherche, d’investissement et de déploiement d’outils accélérant l’arrivée de solutions sur le territoire et même au-delà sera conduit.
Le projet se scinde en deux grandes étapes :
Phase 1 - Etat initial et de diagnostic territorial
Elle vise à établir les opportunités, les leviers, les menaces et les freins vis-à-vis de cette dynamisation de l’usage des surfaces en herbe par la profession agricole. Il s’agit de récolter les attentes et les projets des agriculteurs, les innovations techniques, les perspectives de développement de nouveaux marchés ou encore les projets des territoires afin de promouvoir les filières de valorisation existantes, d’étudier et de construire les solutions de demain.
Phase 2 - Déploiement et études
Elle vise à étudier les solutions retenues en phase 1, en évaluer la faisabilité technique, économique et juridique, en accompagner le déploiement auprès des agriculteurs et acteurs du territoire et en assurer la bonne cohérence avec nos enjeux premiers : rémunération de l’agriculteur, préservation de la biodiversité et de la ressource en eau.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le projet va s'appuyer sur les acteurs de ce territoire en plaçant l'agriculteur au centre de ces futures synergies.
Cette phase 2 sera développée à travers de grands axes comme :
Fibres herbagères : construction d’une filière de valorisation de l’herbe sous forme de matériau biosourcé
Revalorisation du foin : émergence et structuration des opportunités de revalorisation du foin par la consolidation de circuits courts (centre équestre, …), par l’émergence d’une filière foin pour les NAC (nouveaux animaux de compagnie) et enfin par la construction d’un réseau de parcelles disponibles pour les éleveurs
Elevage : consolidation de l’existant en accompagnant les exploitants vers des débouchés à plus forte valeur ajoutée, vers des débouchés complémentaires ou en encourageant la valorisation en circuit court
Construction d’un dispositif de compensation environnementale : pour la conservation des prairies, notamment pour permettre le maintien de gisement jusqu’au déploiement des filières.
La priorité du projet est de travailler sur le territoire de la Bassée et ses territoires périphériques.
L’ambition des partenaires du projet est de valoriser cette expérience, les solutions imaginées auprès de territoire avec des enjeux proches.
Renseignements : Jérôme Chaumontet, 06 14 43 79 50 - jerome.chaumontet(at)aube.chambagri.fr
Pour mémoire, présentation de l’AMI « Prairies et élevages de la Bassée »
Plus concrètement le projet doit permettre de
Par la revalorisation de l'usage des surfaces en herbe, notamment celui des prairies, et le travail de concertation et de co-construction qui va être conduit, le monde agricole veut proposer une solution durable aux enjeux liés à l'eau et à la biodiversité sur ce territoire en recomposant des chaines de valeurs.
Les Chambres d'Agriculture de l'Aube, de la Marne et de l'Ile de France portent un projet visant à revaloriser l'usage des prairies, notamment en vallée de la Seine. Ces dernières sont principalement utilisées aujourd'hui pour l'élevage que ce soit pour produire du foin ou mettre des animaux à pâturer. Les évolutions sociétales font qu'il est de plus en plus difficile d'être éleveur et cela remet en question le devenir de ces prairies qui sont aussi des milieux remarquables de par leur biodiversité.
Notre objectif est de proposer à moyen et long terme des solutions économiques aux agriculteurs et aux territoires pour maintenir l'activité agricole autour de ces prairies et donc les services environnementaux qu'elles peuvent rendre.
Cette enquête nous permettra de mieux comprendre comment les habitants de ce territoire appréhendent ce dernier ainsi que les enjeux liés à l'agriculture, à l'élevage et au devenir de ces prairies et donc de conforter, ou non, certains des axes de développement entrevus.
Nous vous remercions par avance pour votre participation à cette enquête.
Liste des mesures ouvertes :
La zone éligible en 2024 est la suivante :
Pour en savoir plus ....
Les Chambres d'agriculture vous proposent un parcours pour vous permettre d’intégrer sereinement l’approche carbone dans vos pratiques et même d’aller jusqu’à la valorisation économique de vos efforts consentis via la labellisation de votre démarche (LBC) !
La 1ère étape que les Chambres d'agriculture vous présentent la formation :
"Quelle stratégie face au changement climatique ? L'approche carbone pour la résilience de mon système"
Découvrez le programme de ces 2 jours de formations : le carbone n'aura plus de secret pour vous, vous aurez les clés en mains pour réfléchir à l'engagement de votre exploitation.
Renseignements : Xavier BAUDRY, 06 89 33 79 91 - xavier.baudry@aube.chambagri.fr
Le carbone tout simplement