
Question des élus sur l'irrigation
Question d'élus :
Quelle est la réglementation autour de l'irrigation ?
Pour un prélèvement annuel d'eau inférieur à 1.000 m3 : une déclaration en mairie suffit car assimilé à un usage domestique.
Au-delà, la Loi sur l'Eau fixe un cadre réglementaire strict avec demande d'autorisation de forage, de prélèvement d'eau, de quota d'eau chaque année auprès de la Direction Départementale des Territoires et enregistrement de la consommation soumis à contrôle.
Peut-on irriguer de façon illimitée ?
L'irrigation représente un coût. On irrigue uniquement lorsque la réserve hydrique du sol est insuffisante pour satisfaire les besoins de la culture. L'irrigant demande un quota d'eau pour l'année en fonction de son assolement, quota qu'il ne peut dépasser.
Peut-on irriguer toutes les cultures ?
Il y a une liste de cultures irrigables et un quota d'eau par ha attribué à chacune. Exceptionnellement, l'irrigation est possible sur d'autres cultures pour sauver un semis ou une qualité.
Pourquoi continue-t-on l’irrigation quand il pleut ?
Il faut d'abord savoir que ce n'est pas négatif puisque l'efficacité de l'irrigation est excellente sous la pluie. La mise en marche et l'arrêt de l'irrigation sont réalisés manuellement, d'où un possible décalage entre le début de la pluie et l'arrêt de l'irrigation. De plus, il est nécessaire de finir d'enrouler le tuyau avant de pouvoir stopper l'irrigation, afin d'éviter qu'il ne colle au sol. La pluie annoncée ou en cours peut également être insuffisante pour couvrir les besoins de la culture.
Pourquoi parfois la route est arrosée ?
C’est fait de manière involontaire :
- les canons ont une largeur d'arrosage de 90 m,
- le vent peut se lever en cours d'irrigation ou changer de sens.
Pourquoi voit-on toujours de l'irrigation lorsque nous sommes en restriction d'eau ?
On irrigue pour compenser le déficit hydrique des cultures, comme on arrose le potager. La non irrigation peut avoir des conséquences pour l’exploitation : sur la production, l'équilibre économique et les emplois. Les restrictions portent sur le volume d'eau restant à consommer, et non sur les plages horaires.