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Oracle Grand Est

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Les Chambres d'agriculture Grand Est publient leur livret ORACLE (Observatoire Régional sur l'Agriculture et le Changement cLimatiquE). 12 fiches pour établir un constat du changement climatique en Champagne-Ardenne.

Oracle Grand Est, des références régionales sur le climat

Avec le soutien de l’ADEME et du Conseil régional Grand Est, les Chambres d’agriculture publient leur premier livret ORACLE (Observatoire Régional sur l’Agriculture et le Changement cLimatiquE) : pour aller plus loin dans la connaissance des impacts du changement climatique sur l’agriculture régionale.

Oracle a pour ambition d’aider le monde agricole à mieux intégrer l’évolution du climat dans ses prises de décisions, sa stratégie, ceci à des fins d’adaptation ou d’atténuation.

Le livret est construit sous la forme d’un recueil de fiches détaillées, dans lesquelles on retrouve les indicateurs répartis selon qu’ils renseignent sur les tendances climatiques régionales (thème 1), les risques ou les atouts agroclimatiques dégagés (thème 2) ou les impacts agricoles observés (thème 3).

L’édition 2017 du livret couvre les 4 départements du territoire de Champagne-Ardenne, dont l’Aube, avec 12 indicateurs. Dès 2018, l’observatoire sera déployé sur l’ensemble du Grand Est et enrichi de nouveaux indicateurs.

Grâce au partenariat avec Météo France, les données climatiques fournies pour alimenter l’observatoire sont des séries historiques longues et consolidées.

Ces premiers résultats révèlent des tendances lourdes mais aussi de fortes variabilités. Celles-ci impliquent à la fois la nécessité d’une adaptation sur le long terme et une robustesse suffisante aux aléas. Ce qui demande d’intégrer les notions de gestion du risque.

Oracle Grand Est est destiné à tous ceux qui se sentent concernés par l’avenir de l’agriculture régionale en lien avec le changement climatique : agriculteurs, conseillers agricoles, agents des services de l’état, élus et agents des collectivités territoriales, gestionnaires de ressource ou de territoire, enseignants, élèves...

Dans l'Aube : 

Un exemple d'indicateur d'impact

Evolution du rendement moyen du blé tendre dans l’Aube

Evolution du rendement moyen du blé tendre  dans l’Aube : on assiste depuis le milieu des années 90 à un plafonnement des rendements du blé tendre qui est attribué  pour 50 % au changement climatique. Ce constat rejoints les résultats français et européens.

Un exemple d'indicateur agro-climatique

Evolution du déficit hydrique climatique en période de végétation

Le déficit hydrique climatique est obtenu en faisant la différence des précipitations et de l’Evapo-Transpiration Potentielle (Pluie – ETP) sur la période de végétation du 1er mars au 31 octobre. En moyenne sur le territoire départemental.

Le bilan s’établit de façon hétérogène sur les différends départements du  territoire et évolue diversement.
L’accroissement majoritairement observé du déficit hydrique estival résulte d’une augmentation de l’évapotranspiration potentielle. Ces observations permettent de mettre en évidence la pression qui s’exerce sur la disponibilité de l’eau pour les cultures.
Sur l’ensemble de la période étudiée (1959 à 2015), la variation tendancielle globale  sur le département de l’Aube s’établit sur une  baisse de -55 mm.

En Haute-Marne

Un exemple d'indicateur d'impact

Evolution du rendement moyen du blé tendre en Haute-Marne

On assiste depuis le milieu des années 90 à un plafonnement des rendements du blé tendre qui est attribué  pour 50 % au changement climatique. Ce constat rejoint les résultats français et européens.

Un exemple d'indicateur agro-climatique

Evolution du déficit hydrique climatique en période de végétation

Le déficit hydrique climatique est obtenu en faisant la différence des précipitations et de l’Evapo-Transpiration Potentielle (Pluie – ETP) sur la période de végétation du 1er mars au 31 octobre, en moyenne sur le territoire départemental.

Le bilan s’établit de façon hétérogène sur les différends départements du  territoire et évolue diversement.
L’accroissement majoritairement observé du déficit hydrique estival résulte d’une augmentation de l’évapotranspiration potentielle. Ces observations permettent de mettre en évidence la pression qui s’exerce sur la disponibilité de l’eau pour les cultures.
Sur l’ensemble de la période étudiée (1959 à 2015), la variation tendancielle globale  sur le département de l’Aube s’établit sur une  baisse de -55 mm.